ADADA

Association de Défense des Artistes et de Développement des Arts

Quelles perspectives, avec quels moyens ? – Motion 4

Chers amis pour faire un maximum de place au débat lors de notre AG de vendredi, faites part de vos observations le plus possible cette semaine de façon que nous consacrions un minimum de temps à voter nos motions.
merci,
JP Dupuy

Motion 4 : Quelles perspectives, avec quels moyens ?


Voici la quatrième et dernière motion qui doit permettre de mettre à jour le mandat que les adhérents entendent confier à la future équipe dirigeante de l’ADADA.A.

Faire de l’adada.a, la coordination la plus représentative possible des artistes de Basse- Normandie n’a de sens que si –dès cette année- nous conduisons fermement une bataille des moyens ! Notre motion 1 a rappelé sur quelles orientations nous souhaitions travailler. La motion 2 a mis en lumière les modalités d’action. La motion 3 a proposé une approche du  contexte de politique générale dans lequel nous sommes appelé à œuvrer. Il reste donc à examiner les moyens que nous serions tentés de nous donner à court et moyenne échéance et mettre ces objectifs en rapport avec nos fins. Pour le moment l’Adada.a n’a pas d’émules. Nous sommes la seule organisation de ce type, visant à rassembler des artistes de toutes obédiences et de toutes disciplines. Nous ne sommes en concurrence avec personne. À tout prendre, nous espérons plutôt stimuler l’ensemble des organisations et institutions qui opèrent dans le champ de l’art et de la culture. À  nous de faire le nécessaire pour convaincre de l’utilité de notre présence. Nous ne sommes pas là pour nous substituer à qui que ce soit, ni pour co-gérer la situation des uns ou des autres. Si outil nous devons être, c’est en tant qu’outil au service de la liberté que nous souhaiterions-nous penser. Cela dit se battre pour une telle valeur mérite qu’on ne soit pas en manque d’ambition : de cela chacun doit se convaincre.

Nous avons pu faire le bilan d’une année sans moyen autre que nos convictions et capacités d’action militante, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est (le bilan) plus qu’honorable. De cela, retenons–en, un stimulant facteur d’encouragement : nous sommes en capacité de faire plus, beaucoup plus. Comment solliciter davantage des uns et des autres. Comment s’enrichir mutuellement  et  mieux se rencontrer. Comment s’organiser. Comment travailler ensemble. C’est une série de conditions qu’il faut rassembler et veiller à ce que son orchestration soit efficace. Un local ? Oui ! Sans budget de fonctionnement ? Non ! Un site Web ? Oui ! Sans un suivi permanent ? Non ! Ainsi de suite…Beaucoup de choses sont possibles …Le veut-on ? Et, surtout les pouvoirs publics le souhaitent-ils ? Le secteur privé serait-il intéressé ? La bataille des moyens va sérieusement nous éclairer  sur le crédit  et l’intérêt qu’on peut nous porter. Bref, a-t-on besoin de nous ? de ce type d’organisation ?

Nous en sommes convaincus… Serons-nous, pour autant convaincant… C’est l’enjeu de cette année. Elle peut être, la dernière comme –tout au contraire- l’amorce d’un long cours.

1. Priorité des priorité : un local
Disposer rapidement d’un local permettant une vie et une concertation permanente, peut être décisif. Nous avons demandé à la Ville de Caen la mise à disposition d’un local. (courrier à Samia Chehad /mai 2008). Disposant d’un local, nous serions en capacité d’explorer des possibilités d’emploi, en termes de secrétariat, d’animation et d’impulsion d’activités. La jouissance ou non d’un local s’avère donc déterminante. Nous avons vocation à être nombreux et, de fait, porteur de multiples initiatives. Celle  d’animer  pour nous-même, un lieu de réunion, de rendez-vous et de rencontre  est la plus probante des mises à l’épreuve. De fait avoir pignon sur rue peut nous conférer  une légitimité et une attractivité décisive ; par conséquent  la jouissance d’un local nous paraît un préalable incontournable. Dépourvu de moyens financiers conséquents, nous ne sommes pas en capacité d’en louer un. Nous attendons donc la réponse de la ville avec un intérêt non dissimulé.

2. Un site internet. Une communication
Nous aurions besoin d’un site internet, régulièrement animé. Besoin que paroles, idées, observations des uns et des autres soient recueillies, classées, exploitées. Nous aurions besoin d’organiser une lisibilité nouvelle des forces vives qui se sont multipliées. Le site pourrait être l’expression et la traduction de la richesse  et de la diversité des acteurs de la culture. Indépendant, il peut apporter un éclairage précieux sur ce qui anime, vit, croît et meurt dans la sphère des arts dans notre région. Tout art est art vivant.

3. Être présent dans les instances consultatives et décisionnelles
Besoin de participer aux instances de concertation avec les pouvoirs publics (Corepse/ Comité régional des Arts Vivants/ Conférence Régionale des arts vivants ? Comité municipal, Conseil d’Administration). Il ne s’agit pas d’y être présent pour une figuration intelligente..mais d’y  représenter les idées et orientations de l’ensemble de nos forces à partir d’un point de vue travaillé. En réalité, il faut savoir si entendre le point de vue  de tout un ensemble (d’artistes et proches)   mérite attention et porte à quelque intérêt…Où si l’on peut s’en passer !

À l’évidence recueillir et exposer  nos idées devraient retenir l’attention. À condition que deux obstacles soient franchis. Le premier relève de notre propre mobilisation : faire la démonstration constante de notre intérêt pour nous exprimer. Le deuxième c’est qu’en notre absence (parce que trop nombreux, morcelés et « atomisés ») d’autres s’expriment en notre lieu et place. Cautionner ou pas une telle usurpation  (dont maintes institutions tirent avantage quand elles ne vont pas à l’encontre de nos intérêts collectifs ! C’est tout le questionnement de nos camarades de l’audiovisuel sur la Maison de l’Image par exemple, ou des théâtreux qui s’interrogent sur le fonctionnement de  l’ODIA  qui s’est arrogé un pouvoir discrétionnaire sur la participation de telle troupe plutôt que telle  autre au Festival d’Avignon).

L’Adada.a n’est pas candidate à une cogestion, mais l’Adada.a plus simplement, souhaite avoir son mot à dire et jouir d’un droit de regard –à minima- sur les procédures, décisions et orientations prises concernant les artistes et leur travail.  Il va de soi que les artistes, présents dans les instances, y sont mandatés par leurs pairs et porteurs d’une parole responsable vis-à-vis d’eux. L’Adada.a a donc un travail à faire si toutefois une volonté politique existe pour permettre que ce travail se fasse !

4. Évaluer l’utilité, l’impact et la fonction des artistes
On ne peut prétendre à jouir de fonds publics et se dérober à rendre des comptes. L’Adada.a doit prendre la question de l’évaluation à bras le corps. C’est un chantier complexe, si l’on veut dépasser l’obstacle de la nature subjective et singulière de l’œuvre, mais nous estimons que l’évaluation doit être un travail  qui réclame le concours des artistes eux-mêmes.

L’Adada. A n’est pas vouée à s’en tenir à du lobbying  en faveur de l’art et des artistes…Mais  doit servir à traduire la volonté d’organisation des artistes et à  leur appétit  de réflexion sur la conjonction possible de leurs intérêts particuliers avec  l’intérêt général.

Tel est le fondement de la politique culturelle publique dont beaucoup d’entre nous se réclament. Cette occurrence n’est pas exclusive : un développement des arts est aussi possible à partir d’une problématique strictement privée (voire de formule mixte !). Nous devons réfléchir toutes les hypothèses pour que notre rassemblement soit le plus probant possible.

5. Partenaire tout terrain.
Si nous sollicitons un dialogue constant avec les politiques, c’est que le développement de l’art passe par un approfondissement de la démocratie, passe par des transformations sociales dont nous serions aussi des agents actifs. Confrontés à un système économique, à des modes de gestions, à des règlements souvent inadéquates à nos pratiques ; confrontés à des publics que nous souhaitons de plus en plus actifs, il nous appartient de faire d’abord un effort de réflexion sur nous-même ! Conduire cet effort avec tous les partenaires… Et en tout premier lieu avec les publics, c’est  réfléchir sur le fond  aux nouvelles formes d’échanges (culture et lieu de proximité), et d’économies solidaires. Réfléchir à la portée politique de notre travail.
Réfléchir à  une démocratie concrète et active, à des conditions d’existence qui accorderont  à chacun une meilleure emprise sur sa vie.

« Comment partager le mystère de l’homme sans en répandre le secret ? » interrogeait René Char… Comment, dans le respect des plus intimes convictions, partager des idées ?L’exercice est délicat, périlleux et difficile…C’est pourtant là que réside toute entière notre tentative.

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Politique générale : Face à une politique rétrograde, travaillons à la convergence des luttes – Motion 3

Chers amis,
Nous poursuivons notre préparation d’AG avec ci-dessousà votre appréciation une troisième motion. Les deux premières n’ont pas donné flanc à de fortes critiques… Juste des observations de détails. Poursuivons donc. Précisons que nos amis qui ont bien voulu répondre à notre invitation reçoivent aussi les textes que nous discuterons. À leur usage, il va de soi que leurs observations peuvent aussi être les bienvenues. Le débat comme l’AG sont ouverts à TOUT citoyen.

Politique générale : Face à une politique rétrograde, travaillons à la convergence des luttes.

L’Adada.a entend s’affirmer comme instance de coordination des artistes de toutes disciplines pour la Basse-Normandie et traduire au mieux leurs préoccupations.

De fait, la situation des artistes dépend très largement de la politique du gouvernement. Sous couvert de réforme, et d’une réévaluation générale des politiques publiques, le gouvernement rend chaque jour plus difficile la tâche et la fonction des artistes de  notre pays.

Le Président de la République vient d’en définir les grandes orientations (discours de Nîmes) et d’annoncer la création d’un conseil de la création artistique.

Dans le contexte de crise aigue que nous traversons, la culture est censée amortir et consoler les victimes. Outre ce dévoiement, la conception Sarkozienne de la culture semble obéir à une double préoccupation relevant du prestige national d’une part,  de préoccupations mercantiles d’autre part. C’est donc le « tout marchand » qui prend la relève de l’ « exception culturelle ».

Logique avec lui-même, le Président de la République conduit une politique de réformes qui visent à réduire le plus possible le champ du public au bénéfice du privé. Libéralisme oblige.

Par voie de conséquence, les artistes n’ont rien à attendre d’une politique toute entière et exclusivement préoccupée de rentabilité. Il en va des artistes comme nombre d’agents d’autres secteurs de la vie sociale et culturelle : justice, santé, éducation, information, etc.

C’est pourquoi, nous faisons notre l’appel des appels dont nous rappelons ici les grandes lignes :

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.

À l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.

Au nom d’une idéologie de « l’homme économique », le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois « naturelles » du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.

Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en « faillite » le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture. »

Cet appel national doit, estimons-nous, trouver sa traduction locale et régionale.
Dors et déjà l’Adada.a  agit en concertation avec  A.C  et les associations de chômeurs. Nous entendons poursuivre dans cette voie…
La lutte pour l’emploi et le droit au travail restent  une pierre d’achoppement pour l’ensemble des artistes.
Nous devons conduire cette lutte solidairement, solidairement des camarades chômeurs mais aussi de tous les exclus de la société comme  des travailleurs émigrés avec ou sans papiers.
L’art et la culture sont des biens universels qui appartiennent au patrimoine de l’humanité.
Nous avons donc un devoir de mémoire et de conscience qui doit se traduire dans la convergence avec toutes les luttes d’émancipation qui se conduisent dans le monde.
Notre dignité est à ce prix.

JP Dupuy

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La prise en main des arts et de la culture par le président ou un marché de dupes pour les arts et la culture !

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de l’UFISC concernant le Conseil de création artistique et l’attitude de l’État dans la suite des Entretiens de Valois.


La prise en main des arts et de la culture
par le président
ou un marché de dupes
pour les arts et la culture !

Le Président de la République a choisi de se passer de la concertation avec les acteurs artistiques et culturels et les collectivités territoriales pour décider seul de la politique artistique et culturelle de notre pays et de sa mise en œuvre.
Comme dans d’autres secteurs, c’est donc la réforme immédiate qui prime, sans concertation, au mépris des acteurs de terrain. Pour les arts et la culture, elle ne passe même plus par la RGPP (révision générale des politiques publiques) ou par la LOLF (Loi de finances) et le débat démocratique parlementaire qu’elle est sensée provoquer, mais sera pensée et mise en œuvre directement par le Président de la République. Dans ces grandes lignes, tracées par Nicolas Sarkozy qui dit tout et son contraire, elle s’axe résolument sur la réduction des crédits, la logique comptable, la concentration et « l’excellence » au détriment de la diversité et des droits culturels de tous.
Du Grenelle de la culture au Conseil de la création artistique en passant par les Entretiens de Valois…
Les organisations professionnelles du spectacle vivant, unanimes, réclamaient un Grenelle de la Culture. Sous leur pression, la ministre de la culture leur avait accordé les Entretiens de Valois, restreints au spectacle vivant, qui devaient nourrir par des propositions la RGPP.
L’exercice de concertation entre l’Etat, les organisations professionnelles et les représentations de collectivités territoriales, mené au pas de charge durant un an avec scepticisme et grincements de dents, a abouti à une compilation de synthèses de groupes de travail et de contributions initiant des pistes pour l’avenir.
Toutefois, lors de la plénière du 30 janvier, la ministre de la culture et de la communication, bien que s’engageant sur une 3ème étape de négociation, qui serait menée pour partie dans les espaces existants de négociation (CNPS, Conseil des collectivités territoriales pour le développement culturel…) n’a donné ni sujets précis, ni méthode, ni calendrier ! Que devient le travail effectué par les services du ministère de la culture ! Même influer sur la RGPP n’est plus un objectif !
Et pour cause : le destin des arts et de la culture dépend désormais de ce nouveau conseil présidentiel « … dont la mission est d’éclairer les choix des pouvoirs publics en vue d’assurer le développement et l’excellence de la création artistique française. … ».
Depuis son discours de Nîmes le 13 janvier, le Président de la République a déplacé l’épicentre de la décision relative aux arts et à la culture en créant, le jour même de la plénière de clôture des Entretiens de Valois, le Conseil de la création artistique (cf. Décret n° 2009-113 du 30 janvier 2009) 1.
Dans le même temps, la ministre de la culture et de la communication précise son champ d’intervention en exposant l’affectation de 100 Millions d’euros de plan de relance pour la culture dans le patrimoine historique de la France principalement religieux (c’est une question de civilisation !) et en célébrant le cinquantième anniversaire du ministère de la culture, comme une relique à préserver.

Contre la diversité et la responsabilité des acteurs artistiques et culturels, c’est le règne du centralisme, le choix du Prince qui s’impose !
Les 31 500 petites et très petites entreprises artistiques et culturelles, employeurs, d’initiative et de droit privé, dont la finalité est non lucrative, constituent un vivier fondamental de création et d’innovation de notre pays. Constituées en association ou en coopérative, elles maillent d’un réseau dense les espaces urbains et ruraux et relèvent quotidiennement les défis de la société française dans sa diversité. Elles sont les premières touchées par le mouvement de fond de désengagement de l’Etat et les baisses de crédits. Elles subissent directement les conséquences sociales de ces mesures.
Ces équipes artistiques et culturelles réalisent depuis plusieurs années un effort considérable de structuration collective et professionnelle. Elles ont développé des outils d’échange et de production collective, d’analyse et d’évaluation, de mutualisation et de solidarité…
Les acteurs artistiques et culturels réunis au sein de l’Ufisc, aux côtés des élus et des citoyens, se sont engagés dans une démarche de réflexion et de mise en débat des politiques artistiques et culturelles qui a abouti, en particulier, à l’affirmation d’un « Manifeste pour une autre économie de l’art et de la culture ».
Ignorer ce mouvement de fond à un moment crucial de transformation accélérée du secteur artistique et culturel est une preuve de mépris !

Contre une politique de l’«exellence», nous réaffirmons le droit artistique et culturel pour tous !

Sur la base de valeurs communes, qui renvoient aux droits de l’Homme, à la diversité culturelle (Déclaration universelle de l’Unesco), au développement durable et à la démocratie participative, l’Ufisc défend les principes des droits culturels, d’initiative citoyenne, de non lucrativité, de coopération et de solidarité démocratique.
Nous affirmons que la politique artistique et culturelle doit être fondée sur la diversité culturelle, l’équité territoriale et la considération des populations et construite sur :

1. la prise en compte des pratiques artistiques dans leur diversité,
2. le développement concerté et co-construit des politiques publiques,
3. l’appui aux entreprises d’intérêt général.

C’est pourquoi L’Ufisc exige :

– La suppression du conseil pour la création artistique
– La mise en œuvre d’une démarche de co-construction des politiques publiques, appuyée sur un débat public.
– Le dégel et la remise à niveau de la ligne budgétaire 224.
– Un financement ambitieux de l’Etat en appui de celui des collectivités territoriales et notamment un plan de relance pour les arts et la culture.

L’Ufisc appelle :

  • toutes les organisations professionnelles à se positionner et à manifester leur désaccord !
  • tous les artistes et les acteurs des arts et de la culture à se mobiliser et à créer des coordinations des arts et de la culture en région !
  • tous les élus de la République à résister et à réagir contre la concentration de la décision politique au sein des seules mains du Président !
  • tous les citoyens à se rassembler et à rejoindre les mobilisations intersectorielles en résistance !
Communiqué de l’UFISC

– LA FEDERATION – Association Professionnelle des Arts de la Rue
– FEDUROK – Fédération Nationale de Lieux de Musiques Amplifiées/Actuelles

– SYNAVI – Syndicat National des Arts Vivants

– FSJ – Fédération des Scènes de Jazz et de Musiques Improvisées

– LE CHAINON / FNTAV – Fédération des Nouveaux Territoires des Arts Vivants

– ACTES-IF – Réseau solidaire de lieux culturels franciliens

– RIF – Confédération des réseaux départementaux de lieux de musiques actuelles/amplifiées en Ile-de-France

– SMA – Syndicat national des petites et moyennes Structures non lucratives de Musiques Actuelles

– ZONE FRANCHE – Le réseau des musiques du monde

– Membre associé : FRAAP – Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens

– Membre associé : FFEC – Fédération Française des Ecoles de Cirque

Note 1 :
Article 1 « Il est institué auprès du Président de la République un Conseil de la création artistique, dont la mission est d’éclairer les choix des pouvoirs publics en vue d’assurer le développement et l’excellence de la création artistique française, de promouvoir sa diffusion la plus large, notamment internationale, et d’arrêter les orientations de nature à permettre leur mise en œuvre. Le conseil peut conduire des travaux de prospective portant sur l’évolution de la création artistique et de sa diffusion, en France ou à l’étranger ; il identifie les bonnes pratiques mises en œuvre et les projets innovants ; il favorise leur diffusion ; il prête s’il y a lieu son concours au pilotage d’expérimentations locales ou nationales. Le conseil examine en priorité les mesures de nature à permettre le développement de nouvelles sources de financement de la création artistique. A cet effet, il étudie les modalités de gestion et d’évaluation des aides à la création artistique et formule toute proposition d’amélioration. Le conseil procède à toutes les auditions qu’il juge utiles pour éclairer ses décisions. »

Source : SYNAVI

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L’appel des appels

« Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, attirons l’attention des Pouvoirs Publics et de l’opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps.

A l’Université, à l’École, dans les services de soins et de travail social, dans les milieux de la justice, de l’information et de la culture, la souffrance sociale ne cesse de s’accroître. Elle compromet nos métiers et nos missions.

Au nom d’une idéologie de « l’homme économique », le Pouvoir défait et recompose nos métiers et nos missions en exposant toujours plus les professionnels et les usagers aux lois « naturelles » du Marché. Cette idéologie s’est révélée catastrophique dans le milieu même des affaires dont elle est issue.

Nous, professionnels du soin, du travail social, de l’éducation, de la justice, de l’information et de la culture, refusons qu’une telle idéologie mette maintenant en « faillite » le soin, le travail social, l’éducation, la justice, l’information et la culture.

Nous appelons à une Coordination Nationale de tous ceux qui refusent cette fatalité à se retrouver le 31 janvier 2009 à Paris. »

Source : http://www.appeldesappels.org/spip.php?article1

Signez la pétition !

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Une nouvelle forme de violence au travail, une nouvelle forme de harcèlement…

“ A la scène nationale de Cherbourg-Octeville, la petite entreprise ne connait pas la crise… ”

Sans doute inspirée par le récent limogeage d’un certain haut-fonctionnaire, la scène nationale de Cherbourg a mis au point son plan de redressement face à la crise.

Voici la recette :
– arrivez avec un huissier dans le bureau de deux salariés pris au hasard (sinon, prenez ceux dont vous souhaitez vous débarrasser) afin de perquisitionner leur ordinateur.
– dramatisez une poignée de mails.
– faites-en une utilisation abusive.
– mettez les deux salariés oralement à pied à titre conservatoire, ce qui signifie SUSPENSION IMMÉDIATE DU SALAIRE.
– incitez une salariée en CDD renouvelable à une délation sans objet, quitte à frôler le harcèlement.
– écrivez et envoyez à vos deux boucs émissaires une lettre de convocation à un entretien préalable au licenciement.
– servez chaud !

Vous avez à présent la recette miracle pour résorber le déficit de votre structure.
Autrement dit : vous n’avez pas l’œil sur votre budget, fliquez vos salariés.

JUSQU’OÙ IRONT-ILS POUR NOUS LICENCIER !

N’hésite pas à nous rejoindre lors des deux entretiens préalables au licenciement, devant le Théâtre à l’Italienne de Cherbourg,LE TRIDENT Scène Nationale, Place du Général de Gaulle à Cherbourg-Octeville, le mardi 17 février 2009  entre 16h00 et 19h00.

Vous pouvez également manifester votre soutien en écrivant à cette adresse mail.

Source : nouvelleformedeviolenceautravail@orange.fr

Voir également l’article de Ouest-France

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La Ville de Morlaix baisse de sa subvention au Théâtre du Pays de Morlaix de 40% !

ATTENTION FRAGILE !

L’Association Théâtre du Pays de Morlaix – Scène conventionnée Théâtre en territoire, comme plusieurs associations artistiques et culturelles oeuvrant sur le territoire, s’est vu signifier par la Ville de Morlaix une très forte baisse de sa subvention : moins 40% en 2009 !

Concernant le Théâtre du Pays de Morlaix , la programmation de spectacles, les actions de sensibilisation et d’initiation (service éducatif avec les classes culturelles « théâtre », ateliers de pratique amateur, spectacles proposés dans les établissements de soins, etc.), le soutien à la création artistique (résidences de création, co-productions)… que nous aurions dû proposer au public au cours de cette année 2009 sont fortement remis en question. Les apports des autres collectivités publiques, dans le cadre du projet de notre Scène conventionnée Théâtre en territoire, sont également en suspens…

Merci de prendre connaissance de la pétition que les acteurs culturels du Pays de Morlaix vous proposent de signer et de rester vigilants à nos côtés !

Pour signer la pétition cliquez ici !

L’équipe du Théâtre du Pays de Morlaix


Théâtre du Pays de Morlaix
27 rue de Brest
29600 Morlaix
02 98 15 22 77
theatredupaysdemorlaix@wanadoo.fr

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Et si l’on parlait (enfin) de politique culturelle à Caen ?

Chers amis vous trouverez ci-dessous le texte de notre ami JL Charlot qui anima de parole de maître notre dernier colloque sur l’économie solidaire! Voilà donc une heureuse contribution à la réflexion et elle peut être incitatrice à ce que certains s’attellent à réfléchir à haute voix (par écrit) ainsi déjà se nourriraient nos débats à venir.
Bonne lecture,
Cordialement,
Jean-Pierre Dupuy

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Et si l’on parlait (enfin) de politique culturelle à Caen ?


L’annonce de la démission de Michel Dubois du conseil municipal de Caen est l’aboutissement logique à ce que nombre d’acteurs culturels caennais avaient estimé (et ce, dès son annonce), comme une évidente « erreur de casting ». Mais la fin de ce (déjà trop) long épisode laisse entière la question de la politique culturelle à mener dans la capitale bas-normande, ainsi qu’incidemment celle de savoir quel élu pourrait l’inspirer. La question de la politique culturelle caennaise se retrouve en jachère !

Pourtant, définir et promouvoir une politique culturelle est essentiel au devenir de la Cité. Car on le sait, on vit mieux dans une Cité où Art et Citoyens peuvent y nouer des relations fortes, tout comme une Cité est plus « attractive », quand chacun peut percevoir que cette Cité est vivante… à condition cependant, de ne pas à confondre politique culturelle et politique de communication ! Inventer une politique culturelle pour la Cité est toujours de l’ordre d’un pari, mais un pari assumé et proposé comme tel aux citoyens.

Une telle politique devrait avant tout constater ce qui pourrait sembler une évidence : des caennais se rassemblent déjà massivement autour de pratiques culturelles et artistiques ! Constat qui invite à amplifier telle ou telle pratique culturelle, à faciliter l’accès à de nouveaux publics, à consolider tel outil ou à contribuer à réorienter tel autre. Le maître mot qui doit guider ce travail étant celui de concertation, avec ceux qui « pratiquent », comme avec ceux qui « fabriquent » ces pratiques.

Ensuite, il convient de préciser les axes majeurs de cette politique. On pourrait en retenir trois (fondamentaux), qui pourraient constituer la colonne vertébrale d’une telle politique :

1) Contribuer au développement de l’éducation aux arts et à la culture, comme le socle de toute démocratisation réelle et du développement de la vie artistique. Ce qui peut s’imaginer, entre autres choses, par le soutien et le développement « d’écoles d’arts » (de tous les arts) pour les amateurs ; le soutien et le développement des services pédagogiques des « institutions » culturelles ; et par une étude exigeante qui viserait à améliorer le coût de l’offre culturelle.

2) Soutenir la diffusion de l’art vivant (là encore sous toutes ses formes). Le plus souvent aujourd’hui, les artistes dépensent plus d’énergie à imaginer comment montrer leurs créations, qu’à créer. En ce sens, on peut imaginer le soutien à la création de lieux diversifiés dans la Cité, qui répondent à leurs besoins, mais également aux attentes de la population et aux contraintes de l’aménagement de la ville.

3) Repenser, enfin, les modalités de soutien aux artistes, pour supprimer le parcours du combattant de ceux qui demandent des subventions. On pourrait imaginer, par exemple, la création d’un fonds mutualisé (ville, collectivités territoriales et Etat) à l’emploi culturel.

Enfin, toute politique culturelle ne peut faire l’impasse (ou le silence) sur son économie, et c’est peu de dire que l’économie du culturel est à bout de souffle. L’examen exigeant des modèles économiques des « institutions » culturelles au regard de leurs missions, et la recherche d’innovations au travers de partenariats publics-privés, apparaissent comme une des voies souhaitables, qui permettraient de trouver les marges de manœuvre économiques qui conditionnent également la faisabilité et la mise en œuvre d’une politique culturelle véritablement ambitieuse.

Jean-Luc Charlot
Ancien Président d’Actea, compagnie dans la Cité


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Quand la chambre du Commerce et de l’Industrie de Caen débarque sur la planète Arts

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C’était le 5 février dernier, Ouest-France consacrait une presque pleine page aux résultats et objectifs de la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Caen.

Parmi une foultitude d’informations des plus intéressantes, il en est une qui a retenu l’attention de beaucoup d’artistes travaillant sur Caen et son agglomération ; elle émanait de Monsieur Serge Foucher, Président de l’honorable institution. En substance, le Président de la CCI s’inquiétait pour la bonne santé du tourisme, de la sous exploitation de notre plus grand homme local, alias notre bien nommé Guillaume le Conquérant himself ! Et de renchérir qu’un film serait bien venu et que la CCI réfléchit « à une médiatisation du personnage. Par un film ou une série télé, à grand spectacle ». Le président fait état de ce que l’écriture d’un synopsis aurait été confiée à un cabinet spécialisé. De tout cela, nous aurions raison de nous réjouir, à un détail près…La transaction passe par un « cabinet spécialisé » ! Ainsi, nous sommes ravis d’apprendre qu’il existe désormais des cabinets spécialisés pour le bon office de nous raconter des histoires. Ainsi va le monde ! Le dit cabinet aura bien bousculé et perturbé le petit monde interlope des artistes locaux. À commencer par Jean-Pierre Dupuy président de l’Adada.a (association de développement des arts et de défense des artistes et artiste/techniciens), ce dernier ayant à plus d’un titre travaillé la question fort pertinente du rapport de l’Histoire à l’art et au tourisme ! On lui doit en effet la création d’un grand spectacle Danse-Théâtre au Festival de Bagnoles de l’Orne sur la vie de Guillaume le Conquérant, c’était il est vrai dans les années 80 ! Plus récemment à l’occasion du Congrès national des notaires à Caen, présentation aux congressistes d’un « Guillaume et Mathilde » dans le cadre de l’abbaye aux hommes. On peut tout à fait comprendre que ces manifestations aient pu échapper au Président Foucher. Pourtant, il nous semble que les visites théâtralisées de la ville de Caen…Vont allégrement vers leurs dix ans d’existence. On les doit à l’origine, à ce même JP Dupuy, bien connu des caennais. Fleuron du tourisme caennais…Les visites ont fait école, tant au Mémorial de Caen, que sur le Château, voire à Coutances …Avec le concours du Papillon Noir (Mémorial) et Actea Cie dans la cité (Caen/Coutances)…Quand on eut à fêter le 60e anniversaire du débarquement, on retrouva pour une fiction théâtrale et chantée racontant l’heureux et dramatique événement la Compagnie Jean-Pierre Dupuy travaillant sous la houlette de l’office de tourisme de Bayeux dirigé par D. Lorca. le même qui créa les visites de Caen à l’Office de Tourisme de la ville.

Encore récemment (Juillet 2006) la Ferme–Théâtre de Varembert fut le cadre d’une évocation dramatique et fort spectaculaire de la Révolution Française ! À la baguette un certain Valéry Dekowski.

Ceci pour dire que les forces vives existent dans notre région qui s’intéressent à l’histoire locale et les écrivains ne manquent pas : De Gilles Boulan (auteur des visites théâtralisées de Caen) à Nicolas Sorel, Julie Douard, Valéry Dekowski, Alice Barbier, Jean-Pierre Dupuy… J en passe et des meilleurs !

En réalité, une riche tradition dont a aussi bénéficiée Charlotte Corday existe et a été nourrie par les acteurs locaux, dont ne sont pas absents nos créateurs et réalisateurs cinéma/vidéo locaux. Nul n’est prophète en son pays ! interpellé au téléphone, Jean-Pierre Dupuy rappelait, non sans humour qu’il avait eu l’occasion de tourner avec José Dayan (dont on a pu voir récemment les « Rois Maudits » sur Antenne 2) mais ajoutait-il :
« la CCI nous ignore, et on ne doit s’en prendre qu’à nous-mêmes… voilà bien la preuve patente de notre inorganisation ! Chacun travaille dans son coin ! On se réclame sans cesse des politiques publiques… Et notre CCI ne trouve pas en nous des partenaires fiables et conséquents ! Tout le monde n’a pas l’appétit ou le talent de traiter un sujet historique…Mais l’aurions-nous que nous sommes si inorganisés, si peu attentifs à mettre en valeur nos talents que nous nous retrouvons à côté de la plaque. Encore une fois, il ne s’agit pas de mettre tous les artistes à la même enseigne…Mais il y a là un filon qui mérite d’être exploité… Et si Mr Fouchet fait appel à un « cabinet spécialisé », c’est que nous n’avons pas su lui montrer ni à lui ni à personne d’ailleurs que nous étions en capacité de répondre à sa demande ! Bonne leçon à retenir… Nous voulons créer une chambre des métiers pour structurer et configurer un peu mieux le secteur du spectacle vivant. Nous aurons justement, sans doute besoin d’un vrai dialogue avec des organismes comme le CCI ou autres, pour sortir d’un face à face trop exclusif avec les pouvoirs publics. Sans le remettre en cause, il est impératif que les artistes s’ouvrent sur le privé et prennent conscience qu’en dépit du discours anti ou non marchand, l’aspect commercial de nos activités doit être traité avec le professionnalisme requis ; Voilà ce que je retiens de cette affaire… Elle fait symptôme pour notre aveuglement. Et dans la période de crise qui s’annonce et qui n’épargnera personne, il urge d’être lucide et clairvoyant. Et ne rien négliger pour se serrer les coudes, la survie de beaucoup d’entre nous, en dépend ! »

J’ai le vague souvenir d’un film racontant l’épopée des normands en Sicile, un long métrage ! d’excellente facture signée Claudy Nogent-Pristitto jeune réalisatrice franco-italienne résident à Caen ! J’ai le souvenir tout aussi vif de la passion d’un certain André Guéret (ex-directeur de l’Accan !) pour Guillaume le Conquérant… Une réalisatrice professionnelle… Un producteur tout aussi professionnel… Décidément, sur le terrain, les « opérateurs » existent bel et bien, passionnés du sujet. Reste à accorder les violons pour que la capitale bas-normande fasse entendre sa musique.

Jean Mesnil ACJ
10 février 2009
http://www.cyber-journalistes.org/

Illustration : Tapisserie de Bayeux – DR

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L’Association de Développement des Arts et de Défense des Artistes (et Artistes/technicien) ADADA.A, tiendra son Assemblée Générale le Vendredi 27 Février à 18H00, aux Ateliers Intermédiaires 15 Bis rue Dumont d’Urville (zone portuaire) à Caen

L’Association de Développement des Arts et de Défense des Artistes (et Artistes/technicien) ADADA.A, tiendra son Assemblée Générale le Vendredi 27 Février à 18H00, aux Ateliers Intermédiaires 15 Bis rue Dumont d’Urville (zone portuaire) à Caen.

Vous êtes cordialement invitée à cette assemblée. Elle donnera lieu à un vaste débat que nous souhaitons le plus large possible, sur la Culture à Caen et en Basse Normandie.

L’Adada.a rassemble indistinctement des artistes de toutes disciplines (plus d’une soixantaine), l’association est aussi ouverte à toutes personnes soucieuses de l’art et de son développement.

En confirmant, dés maintenant, votre présence possible à cette réunion exceptionnelle (de nombreuses personnalités du monde culturel nous ont fait l’honneur de leur présence) nous vous communiquerons toutes pièces utiles à nourrir le débat auquel vous êtes convié. Vous trouverez ci-joint un premier texte : Principes généraux, orientation et objectifs de l’Adada.a.
Vous en souhaitant bonne lecture, en espérant vous compter parmi nous le 27 février prochain.

JP Dupuy.

Principes généraux, orientation et objectifs


Pour la promotion de l’art et pour la défense des artistes et techniciens travaillant en Basse Normandie.  Orientation/programme présentée par l’ Association de Développement de l’Art et de Défense des Artistes et Artistes-techniciens. (Adada.a)

1. L’ impératif artistique.
Soutenir et défendre  la création dans toutes ses formes.
Veiller à l’indépendance et l’autonomie des artistes et des structures.
Rester vigilant sur la liberté de création.

2. Traduire concrètement, les nouvelles données du développement des activités artistiques et culturelles.
Création d’une cité des arts à Caen Pôle de référence pour les structures indépendantes artistiques et culturelles de la Basse-Normandie ( Ex maison du théâtre et de la danse). Lieu de monstration des réalisations régionales dans toutes les disciplines. Centre de ressources du secteur indépendant. Lieu géré et administré par un ou des représentants du secteur artistique indépendant.

3. Pour une politique inventive.
Favoriser la  mise à disposition de lieux au profit des compagnies et des plasticiens sur Caen et sur l’agglomération comme sur l’ensemble de la Région.
Favoriser les résidences d’artiste. Inventer et favoriser des lieux alternatifs et promouvoir la culture de proximité, et à travers des lieux d’art et de vie, encourager l’insertion de l’art dans la vie courante des citoyens.
Développer les possibilités de diffusion et de partage de l’art sur Caen et son agglomération. (mise en place d’un réseau Caen la mer).
Enrichir le tissu des lieux d’accueil sur la région, y compris pour les artistes itinérants. .

4. L’artiste.
Défendre et reconnaître un statut pour tous les artistes et Artistes/techniciens.
Veiller à favoriser l’émergence de nouveaux talents.
Développer l’emploi durable, soutenir un régime d’intermittence plus juste et plus adapté aux conditions réelles de travail.Combattre la misère et la précarité.

5. Le contrat artistique.
Favoriser l’emploi et l’activité des artistes sur du long terme, avec le soucis d’un bon aménagement du territoire. La signature de  conventions  et contrat d’objectifs, entre les structures artistiques ou les artistes et les collectivités locales et territoriales devrait devenir une règle.

6. Formation.
Pour encourager la formation professionnelle et la formation artistique.
Etudier  et mettre en place une structure régionale professionnelle de type chambre des métiers des artistes. Créer des pépinières d’entreprises à vocation culturelle. Renforcer et encourager les dispositifs de mutualisation. Créer de nouvelles formes économiques, plus solidaires. Développer un tiers secteur (non marchand) qui favorise la participation des publics. Faire de l’Education Populaire une priorité. En renouveler et réinvestir les formes avec le concours des artistes. Encourager l’éducation artistique, avec le concours des artistes

7. Art et Politique.
Encourager les artistes à prendre des  responsabilités et à participer aux Conseils d’Administration. Que les artistes soient des participants attentifs  de la réflexion sur la démocratie. Mise en place de comité de suivi de la politique culturelle à tous les niveaux. Créer et réclamer des commissions extra   municipales. Créer un Comité Régional des Arts rassemblant tous les partenaires.
En toutes circonstances, solliciter débats et transparences sur les questions culturelles.

8. Mettre en valeur.
Solliciter une véritable évaluation des pratiques artistiques et culturelles. Mise en place d’un dispositif d’évaluation indépendant pour les collectivités locales et territoriales. Défendre et promouvoir la diversité culturelle comme l’a reconnu l’Unesco à l’échelon européen et international. Créer des événements et développer des échanges ambitieux. Créer un Festival de découverte  des Jeunes artistes. Mettre en valeur des artistes de la Région. Soutenir la création contemporaine.

9. Justice et innovation.
Veiller à une plus juste répartition des moyens. Notamment  concernant les arts plastiques (soutien aux peintres et sculpteurs en activité) et concernant la danse, discipline «sinistrée» en Basse-Normandie. Plan d’accompagnement régional d’une politique de terrain pour la création vidéo et cinéma. Soutien aux disciplines musicales non commerciales. Soutien aux nouveaux territoires de l’art, numériques et autres.
Soutenir et Favoriser les nouveaux modes d’expression et la diversité culturelle.

NB : Motion 1 soumise à discussion à l’Assemblée Générale du 27 Février 2008 à Caen

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